Les intentions d’achat et de vente d’une propriété dans la région métropolitaine de Montréal demeurent assez stables depuis les 12 derniers mois, comme le prévoyait la plupart des principaux intervenants impliqués.
Un marché plus équilibré
La faiblesse des taux d’intérêt hypothécaires a continué de favoriser une légère croissance du prix moyens des propriétés résidentielle en 2014 dans la grande région de Montréal. En revanche, le resserrement des règles hypothécaires entré en vigueur en juillet 2012 s’est soldé par une diminution assez importante du volume de ventes et continue de freiner l’activité sur le marché immobilier résidentiel en général.
Ce resserrement du marché de la revente qui se traduit par un marché plus équilibré maintenant légèrement à l’avantage des acheteurs dépendant du type d’habitation et du secteur, devrait se traduire par une stabilité des prix dans les mois à venir au Québec.
Le juste prix
Compte tenu du resserrement que connait le marché immobilier et d’un plus grand équilibre des forces, un danger guette les vendeurs, celui de surévaluer leur propriété lors de la mise en marché. Considérant que les visites se font plus fréquente dès les premiers jours suivants la mise en marché d’une propriété et qu’elles ont tendance à s’amenuiser au fur et à mesure que les semaines s’écoulent, il importe d’en établir dès le départ un prix reflétant le plus justement possible sa valeur.
Pour capitaliser sur l’effet nouveauté, le prix demandé doit se rapprocher de la valeur marchande, laquelle est tributaire des ventes récentes de propriétés comparables enregistrées dans le voisinage.
Dans le cas contraire, votre propriété suscitera non seulement peu d’intérêt auprès des courtiers immobiliers et de leur clientèle, mais sa présence sur le marché contribuera directement à augmenter l’achalandage et les promesses d’achat pour les propriétés comparables à la vôtre.
Facteurs d’influence
Or, pour tirer pleinement profit du marché qui prévaut actuellement, évitez à tout prix les pièges de la surévaluation et remettez-vous-en à un évaluateur agréé ou à votre courtier immobilier qui sauront vous guider pour établir judicieusement la juste prix à demander pour votre propriété. Essentiellement, trois facteurs influencent la valeur dont le plus significatif demeure sans conteste son emplacement. La dimension du bâtiment et du terrain (dans le cas d’une maison unifamiliale) arrive au second rang des facteurs les plus déterminants, devant les aménagements. À ce chapitre, la condition générale de la cuisine, de la salle de bains et des recouvrements de plancher revêt la plus grande importance, tout juste devant la qualité de finition du sous-sol. Garage, piscine, thermopompe, foyer, verrière et terrasse sont, bien que de moindre importance, des éléments qui peuvent également influencer la valeur d’une propriété.
Bref, s’il est vrai que les délais de vente se sont passablement prolongés au cours des derniers mois, dites-vous qu’une propriété bien évaluée ne restera pas longtemps sur le marché, risquant même de trouver preneur dès les premières semaines, et ce, en tenant compte que les acheteurs sérieux et qualifiés sont constamment aux aguets des nouvelles propriétés disponibles sur le marché.
